lundi 27 août 2007

Out on your corner in the pouring rain

I don't mind spending everyday
Out on your corner in the pouring rain
Look for the girl with the broken smile
Ask her if she wants to stay awhile
And she will be loved
She will be loved

Tap on my window knock on my door
I want to make you feel beautiful
I know I tend to get so insecure
It doesn't matter anymore

It's not always rainbows and butterflies
It's compromise that moves us along, yeah
My heart is full and my door's always open
You can come anytime you want

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"Sans toi, je ne pourrais plus vivre"


Combien de fois se l'est-on dit ? Combien de fois l'avez-vous dit ? Les yeux dans les yeux et la main sur le coeur. Avec autant de vérité sincère qu'il est possible d'en avoir. Avec la certitude que si l'on perd l'autre, si l'on en est éloigné définitivement, on finira par en mourir de chagrin et de solitude.

Pourtant, lorsque cela se produit, on ne meurt pas. On finit même par vivre avec son chagrin, avec sa solitude, comme si elles faisaient désormais partie de nous, de notre quotidien. Et parfois, on se surprend à rire et on s'en veut. On se demande si en riant, si en éprouvant un peu de joie, on trahit l'autre, on reconnaît avoir menti "ce jour-là".

Et puis, plus le temps passe, plus les jours s'égrènent, plus on comprend ce que cela signifie. Simplement qu'une partie de soi est morte ou encore agonisante. Celle qui reste est une sorte de papillon sorti à la hâte de sa chrysalide. Un peu incomplet, perdu et sans réel but, mais toujours vivant.

La plupart du temps, le seul but de ce papillon consiste à être à nouveau une entité de valeur, qui pourrait à nouveau souffrir et se perdre. Un être qui pourrait dire à un autre papillon que sans lui il mourrait en tant que tel et donnerait naissance à un autre être incomplet. Encore un.
Mais parfois, le papillon récemment libéré de son cocon refuse de reproduire ce schéma. Peut-être parce que son ancienne enveloppe n'est pas tout à fait morte. Peut-être parce que sa Mémoire a survécu à la chrysalide. Peut-être parce qu'il n'en a pas besoin.

Ou peut-être parce qu'il sait que, quelque part, un autre papillon inachevé et récemment libéré de son cocon vole, sourit, rit, puis se pose et ferme doucement ses ailes aux côtés d'une goutte de rosée.

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