mercredi 17 octobre 2007

Bouh !

Comme un diable qui sort de sa boîte, je reviens.
J'avoue que durant tout ce temps, mon blog me faisait un peu peur. J'avais l'impression que j'y exprimais ce que je n'avais pas envie d'exprimer. En écrivant mes peines, je les ressentais davantage, je les faisais brûler en moi.

Pourtant, à l'ouest, rien de nouveau, les mêmes pensées, les mêmes souvenirs et les mêmes images investissent mon esprit matin et soir, mais également une bonne floppée de fois entre ces deux là. Blog ou pas blog, le mal reste identique, constant et inébranlable. Pourtant, je vis très bien avec lui. Oui, il faut le dire, j'accepte et je tolère cette vie avec ses chaînes et ses boulets, sans ciller, sans larme ni abattement. Enfin presque.

Je reviens car j'ai reçu un texto tout à l'heure, et ce texto qui se voulait gentil et gai m'a fait mal en déchirant des points de suture qui suintaient depuis des mois. Fallait que ca arrive, voilà c'est fait, ca fait mal, mais bon un peu plus ou un peu moins. Demain ce sera peut-être un peu moins.

Pas bien drôle à lire comme histoire hein ? Tsss tsss ne perdez pas votre temps à lire ces phrases qui doivent vous passer à deux cent mètres d'altitude et dont il est je suppose quasi impossible d'en connaitre la teneur exacte.

Là vous vous dites: "mais pourquoi il fait ce Gnnniiii de blog ?? Il pourrait pas s'écrire une râclure de journal intime ? Ou même se taper ses conneries dans un fichier word s'il veut absolument pas prendre une plume en main ? Au moins, ca soulagerait les pauvres internautes que nous sommes !".

Là je dis que ma foi, ca se tient... Mais non ! Je me contrefiche d'être lu, compris, soutenu, critiqué, brûlé sur la place publique, porté aux nues (quoique ca dépend... elles sont bien foutues les nues ? ^^ huhu oui je sais c'est minable ). Mais bref, si j'écris ici c'est que quelque part ca me détend et ca me permet d'avoir un endroit à moi, rien qu'à moi pour m'assommer de mes propres boulets. Genre "pan mon boulet sur le coin de la tronche ! T'en as pas assez, en vla un autre !". A force, ca défoule et même en écrivant sur le sujet, on finit par ne plus y penser l'espace d'une seconde ou deux.

Sinon heu à part ca, que ceux qui se seront émus de mon vieux précédent post se rassurent: je n'ai plus levé la main sur mon clébard :) J'ai trouvé une sorte de pacte intérieur m'interdisant d'en faire la malheureuse victime innocente de mes problèmes intérieurs. J'ai juré, vi, juré sur une chose essentielle pour moi. Autant que les vieilles coutumes profitent encore à certains ! Pour ce coup, c'est à un ti chien foufou mais adorable.